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Ayiti Chérie

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17 mars 2007

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17 mars 2007

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17 mars 2007

Toussaint Louverture, le Napoléon noir

Toussaint Louverture prit la tête de la révolte des esclaves et gouverna Saint-Domingue en despote éclairé avant d’être traîtreusement déporté au Fort de Joux.

par Thibaut Kaeser

tlEn 1789, l’île de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti), surnommée « la perle des Antilles », symbolise la prospérité du premier empire colonial français. Première productrice mondiale de sucre et de café, son éclatante richesse repose cependant sur des bases foncièrement inégalitaires : l’esclavage est le pilier de cet édifice où la couleur de peau conditionne le niveau social. Saint-Domingue est en effet le cadre d’une exploitation structurée depuis l’installation définitive de la France dans la partie occidentale de l’île. Les grands Blancs, nobles ou bourgeois liés au commerce maritime, trônent sur des plantations prospères. D’autres colons, les petits Blancs, sont fonctionnaires royaux, employés modestes ou ouvriers. Puis viennent les mulâtres ou gens de couleur, qui ont obtenu leur liberté et, dynamiques, manifestent des revendications. Finalement, la masse des esclaves noirs dénuée de tout droit est soumise à ses maîtres ; de son sein émerge néanmoins une minorité affranchie qui accède vaille que vaille à un certain niveau social.
C’est à ce dernier groupe social qu’appartient Toussaint Bréda. Né esclave le jour de la fête de tous les saints dans la plantation Bréda au Haut-du-Cap, aux environs de 1743, il est selon la tradition le descendant d’un roi africain du Dahomey (actuel Bénin). Son maître, Baillon de Libertat, en fait son cocher personnel et son homme de confiance, et lui donne sa liberté à l’âge de 33 ans.

Possesseur d’une ferme d’une vingtaine d’hectares et d’une main-d’oeuvre asservie, Toussaint mène alors la vie d’un petit colon attaché à son lopin de terre. Catholique dévot, sachant un peu lire et écrire, il possède des connaissances en matière de plantes médicinales et, à force de travail, accumule un pécule confortable. Il est un homme respecté du système colonial, qu’il connaît de fond en comble. Paisible, voire secret, il n’a l’air de rien au vu de son physique disgracieux mais n’en a pas moins ses idées et observe le cours des événements.

Les bouleversements de 1789 mettent la colonie en émoi. Les grands Blancs, qui estiment que le régime de l’Exclusif bride leurs droits et surtout leurs affaires, sont tentés par la sécession avec une métropole instable. Ils créent l’assemblée locale de Saint-Marc (mars 1790) aux prérogatives supérieures au Gouverneur général (représentant du Roi), qui la disperse à la fin de l’été. L’atmosphère se pourrit à mesure qu’elle se complique. La colonie se divise sur son régime, son avenir et le sort des esclaves (abolition exclue ou progressive ?).

Dans ce contexte, les gens de couleur réclament l’égalité. Vincent Ogé, un de leurs porte-parole, mène un soulèvement prématuré. Après maintes hésitations, Paris donne l’égalité aux gens de couleur nés de parents libres. Ce n’est pas assez. L’agitation se poursuit. Et les esclaves regardent ces luttes de loin, non sans arrière-pensées.

Dans la nuit du 22 août 1791, dans la clairière du Bois-Caïman, des esclaves conduits par Boukman, Jean-François et Biassou appellent à la révolte au cours d’une cérémonie vaudoue. Des plantations sont saccagées. Le mouvement se répand comme une traînée de poudre. Afin de calmer ce soulèvement - premier acte d’une révolution qui s’ignore -, la Convention de Paris décrète l’égalité de tous les libres en avril 1792. Arrivés à l’automne, les commissaires civils Sonthonax et Polverel s’allient aux mulâtres et aux loyalistes. Ils emportent des succès sans stopper la révolte, tandis que l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793 pousse le gouverneur royaliste à s’allier aux grands Blancs les plus rétrogrades. La colonie implose dans la confusion.

Les valeurs républicaines doivent s’imposer sous peine de mourir dans les Caraïbes. Acculé, Sonthonax se rallie les foules en abolissant complètement l’esclavage le 29 août 1793. Les affranchis se tournent désormais vers la France.

Prudent et âgé (il a presque 50 ans), Toussaint rallie les esclaves révoltés en novembre 1791. Il devient l’aide de camp de Biassou, puis rejoint les troupes espagnoles qui appuient les Noirs par pure stratégie. A la guerre, il acquiert le surnom de Louverture en raison des brèches qu’il ouvre dans le camp ennemi. Nommé colonel, il bénéficie d’une autonomie d’action en étant placé sous les ordres du seul marquis d’Hermonas, le gouverneur espagnol.
Mais une fois l’esclavage aboli, il se rallie à la France et refoule en quelques mois l’Espagne. Promu général de division en août 1796, puis commandant en chef de l’armée de Saint-Domingue en mai 1797, il continue la lutte contre l’Angleterre et libère définitivement l’île en août 1798. Son ascension fulgurante lui permet de dominer la scène politique intérieure. En effet, de 1794 à 1798, Toussaint Louverture incarne progressivement une forme de pouvoir noir autonome associé de facto à une France lointaine, retenue par les guerres européennes. Tordant la loi au besoin, amadouant les représentants royaux, il les surpasse puis les renvoie successivement en France : il termine gouverneur général de Saint-Domingue. Seuls les mulâtres, regroupés sous la conduite de Rigaud, contestent sa mainmise ; ils seront vaincus suite à une cruelle guerre civile d’une année. Puis, Toussaint envahit la partie espagnole de l’île et y laisse un représentant. En 1801, il est le seul maître à bord.

Au fil de ses victoires, il instaure un cadre juridique et politique conforme à ses voeux. Homme d’Ancien Régime, dont il admire la culture et l’apparat, Toussaint Louverture, qui est autant un Spartacus noir qu’un despote éclairé, exprime une vision sociale autoritaire. Il maintient les structures de l’Ancien Régime mais les vide de l’esclavage, pensant que ce système peut assurer la prospérité de l’île tout en donnant aux Noirs le pouvoir - qui reste son but. En outre, il s’assure du soutien, certes fluctuant au gré des événements, des diverses populations de la colonie afin de maîtriser la stabilité d’un édifice qu’il sait fragile. Entouré en majorité de conseillers blancs, flattant les anciens maîtres de l’île et peu disposé à l’égard des mulâtres, Toussaint Louverture mène une politique d’équilibre délicate. L’unité, la paix et la prospérité relative de Saint-Domingue tiennent grâce à sa poigne, véritable main de fer dans un gant de velours, au besoin ensanglantée. Si certains anciens esclaves supportent mal leur maintien sur les lieux de leur ancien travail, il les mate, y compris si son propre neveu Moïse les dirige. On l’accuse d’être un tyran, on le jalouse beaucoup, on complote. Sa chute ne viendra pourtant pas des dissensions internes à l’île.

Après avoir promulgué une constitution autonomiste lui donnant les pleins pouvoirs à vie (8 juillet 1801), Toussaint Louverture demande à Paris d’avaliser cette mesure, qui équivaut à une indépendance déguisée dans un cadre français. Bonaparte ne l’accepte pas. Une expédition militaire forte de 20 000 hommes commandée par son beau-frère, le général Leclerc, est envoyée avec pour mission de rétablir l’autorité française sur cette île qui lui échappe - et avec comme instruction secrète le rétablissement de l’esclavage. Saint-Domingue sait à quoi s’attendre. Toussaint Louverture lance alors une politique de terre brûlée, une guerre d’usure, véritable guérilla tropicale usant les troupes françaises, malades, qui ne tiennent que la côte. C’est une campagne sans pitié, pleine d’atrocités.

Mais Toussaint Louverture est un homme âgé. Ses généraux sont amadoués, font défection. Il se retrouve seul. Il accepte de se rendre à condition de pouvoir retourner sur ses terres. On le lui promet. Il le croit à peine, dit-on ; il est trop intelligent pour se leurrer. Le 7 juin 1802, traîtreusement arrêté, il déclare : « En me renversant, on n’a abattu que le tronc de l’arbre de la liberté des Noirs. Il repoussera par les racines, car elles sont profondes et nombreuses. » Emprisonné au Fort de Joux, dans le Jura français, Toussaint Louverture y meurt de maladie le 7 avril 1803. Durant sa captivité, ses missives envoyées à celui qui est devenu Napoléon restèrent lettre morte. Le Premier des Blancs ne répondit jamais au Premier des Noirs. A tort, car après Toussaint Louverture, Saint-Domingue ne fut plus jamais française.

Guerres de succession en Haïti Hormis les révoltes d’esclaves à Saint-Domingue (notamment Macandal en 1757-1758), grossies par le marronage (la fuite et le regroupement d’esclaves dans la nature), des voix s’élèvent en France pour protester contre « l’institution particulière », plus connue sous le nom d’esclavage. Le siècle des Lumières favorise cette critique et l’atmosphère pré-révolutionnaire voit la naissance de la Société des Amis des Noirs, animée par Brissot, Mirabeau, Condorcet, La Fayette et l’abbé Grégoire en 1788. Si son action pèse peu sur les événements qui agitent les Antilles françaises, elle sensibilise néanmoins l’opinion à l’infamie de l’esclavage et pave la voie à son abolition définitive grâce à Victor Schoelcher, en 1848. La chute de Toussaint Louverture entraîne en effet le rétablissement de l’esclavage. Ses généraux poursuivent alors une lutte acharnée et la reconquête française tourne à la guerre d’indépendance. En dépit de certains ralliements, les chefs noirs Christophe et Dessalines et le mulâtre Pétion résistent à Leclerc, qui, mort de la fièvre jaune, est remplacé par Rochambeau. La guerre éprouvante se termine par la défaite de la France lors de la bataille de Vertières (18 novembre 1803). Le 1er janvier 1804, Dessalines proclame l’indépendance. Vidée de ses Blancs dans la tourmente, saignée par la guerre et mille rebondissements, Saint-Domingue est renommée Haïti (son nom amérindien) : elle devient la première république noire de l’histoire. Rapidement en proie aux luttes de pouvoir entre Noirs et mulâtres, Dessalines, son premier président, est assassiné en 1806. Lui succède Christophe, devenu Henri Ier (il inspira une tragédie à l’écrivain martiniquais Aimé Césaire), alors que le Sud est aux mains de Pétion. Mais le roi Christophe se suicide tandis que Pétion accorde son appui à Bolivar - le Libertador vénézuélien qui mène au même moment la lutte contre l’Espagne - en échange de l’abolition de l’esclavage. Son successeur désigné, Boyer, réunifie l’île en envahissant la partie espagnole pour un temps. Mais tout au long du XIXe siècle, l’anarchie succède à la tyrannie dans une lutte continue entre élites noires et mulâtres, ces dernières usant souvent de la politique de « la doublure », qui consiste à mettre au pouvoir un homme fort noir au service de la bourgeoisie de couleur. Même l’occupation nord-américaine (1915-1934), qui semble un temps refaire l’unité contre elle, n’est finalement qu’une parenthèse. Puis, la dictature familiale des Duvalier (« Papa » et « Baby Doc », 1957-1986) invoque le pouvoir noir et le vaudou contre les gens de couleur. La revanche a le parfum de la terreur : elle entraîne le plus grand exode de bras et de cerveaux de l’histoire haïtienne. Le cycle de l’instabilité ne semble pas s’arrêter jusqu’à nos jours. Dès lors, Toussaint Louverture apparaît comme une vieille nostalgie et comme le plus grand homme du pays. Certes autoritaire et discuté, cette figure fascinante avait en tout cas une vision pour son pays que sa mort ne lui permit pas de réaliser.

4 mars 2007

Enquête sur des ventes éventuelles de passeports haïtiens à des africains

Le chancelier haïtien, Jean Raynald Clerismé promet de constituer une commission d’enquête afin de faire la lumière sur les informations relatives à la vente de passeports par la représentation diplomatique d’Haïti à Paris.

Le ministre des affaires étrangères se fie tout de même aux déclarations des responsables de l’ambassade d’Haïti dans la capitale française qui nient toute implication dans un trafic de passeports.

Pourtant le sénateur de Lespwa, Anacacis Jean Hector, avait indiqué détenir des informations en ce qui concerne la vente de passeports haïtiens à des ressortissants de pays d’Afrique. Le sénateur Anacacis avait précisé que le passeport haïtien se vendait à 6 000 euros, tout en exprimant ses craintes en ce qui concerne les répercussions de ce trafic sur l’insécurité en Haïti.

Le ministre des affaires étrangères qui souhaite rencontrer le sénateur Anacacis, ne croit pas a l’existence de ce trafic parce que dit-il l’ambassade d’Haïti à Paris n’a pas les moyens de fabriquer les passeports.

Oubliant qu’un passeport haïtien pourrait être utilisé à d’autres fins, le ministre Clérismé s’est évertué à démontrer qu’un passeport haïtien n’est pas nécessaire pour entrer sur le territoire national. " A l’exception du Panama, de la République Dominicaine et de la Colombie, les ressortissants des pays étrangers n’ont nullement besoin d’un visa d’entrée en Haïti", ajoute t-il. img12360

Les responsables de l’ambassade d’Haïti à Paris ont indiqué au chancelier avoir délivré ces deux derniers mois 30 visas de courtoisie, et ont rejeté les accusations relatives à la vente de visa ou de passeport.

Cependant le sénateur Anancacis Jean Hector qui n’entend pas lâcher prise, réclame le transfert des fonctionnaires de l’ambassade d’Haïti à Paris. Le sénateur de Lespwa indique que le bureau du sénat a invité le chancelier a fournir plus d’informations en ce qui a trait au fonctionnement de la représentation diplomatique d’Haïti à Paris.

4 mars 2007

Jour J-2 du festival international de Jazz

Les organisateurs du festival international de Jazz de Port-au-Prince affirment que tout est prêt pour le coup d’envoi qui sera donné le 4 mars au parc historique de la canne à sucre.

Les concepteurs du festival Henrique Gomez de l’ambassade du Mexique, Paul Lévy de l’institut français et Joël Widmaier de radio Métropole ont bénéficié de l’appui des ambassades des Etats-Unis, du Canada et du Brésil ainsi que du ministère de la culture. img12367

Le directeur de l’institut français souligne que c’est la première fois que plusieurs représentations diplomatiques, le ministère de la culture et le secteur privé, représenté par la fondation Canez Auguste et radio Métropole se mettent ensemble pour l’organisation d’un événement.

Intervenant à la rubrique "invité du jour" de radio Métropole, les organisateurs du festival ont indiqué que l’événement permettra de faire la promotion de la culture haïtienne qui a un énorme potentiel.

Interrogé sur les raisons qui ont motivé les organisateurs a lancé l’idée du festival, Joël Widmaier soutient qu’on peut réaliser un festival de musique de Jazz partout dans le monde. " Le jazz est une musique multiforme, multicolore chaque nationalité peut apporter sa touche", insiste t-il.

M. Widmaier déclare que le festival de Port-au-prince s’inscrit dans la logique des grands festivals internationaux précisant que c’est l’occasion de découvrir des artistes talentueux. Pour lui " le festival de jazz c’est une fête de la musique" dans une ambiance d’échange et de partage.

16 groupes musicaux participeront à ce festival qui se déroulera sur 3 scènes; Institut Français, Parc historique de la canne à sucre et Champ de Mars. Les artistes haïtiens invités à ce festival sont ; Boulo Valcourt, Pierre Rigaud Chéry et son groupe 18 Karats, Claude Carré, Réginald Policard, Ginou Oriol, Buyu Ambroise, Marc Richard, Turgot theodat et son groupe Badji , Akajou et le groupe Mozayik.

Les artistes étrangers ont été invités par le comité organisateur en collaboration avec les représentations diplomatiques respectives des musiciens. Il s’agit de Chistine Jensen du Canada, Francisco Molina d’Espagne,Tantra jazz du Mexique, the Handmade quartet des Etats-Unis, Mario Canonge trio de France et Ruthe London du Brésil.

Le représentant du ministère de la culture au sein du comité organisateur, Yves Lafortune affirme que le festival est une nouveauté culturelle, et rappelle qu’il existe déjà des festivals de compas et de racine. " La nouveauté réside dans le fait que le festival de jazz se déroulera à Port-au-Prince contrairement aux autres qui ont lieu aux Etats-Unis", souligne t-il.

Il souhaite la pérennisation de cet événement culturel qui garantira un rayonnement international à la musique haïtienne.

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4 mars 2007

La Minustah annonce que Cité Soleil ne sert plus de refuge aux bandits

Les responsables de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) affirment avoir mis fin à la première phase des opérations de sécurité engagées contre les gangs armés à Cité Soleil.

" Les forces de l’ordre ont progressivement pris le contrôle des fiefs des gangs armés à Cité Soleil, et rétabli la sécurité pour tous les résidents des quartiers de cette zone, une des plus pauvres de Port-au-Prince", souligne la note.img12371

Selon la mission onusienne, lors des opérations de sécurisation 55 présumés membres des gangs ont été arrêtés, 4 victimes de kidnapping libérées, une quantité importante de munitions et quelques armes saisies.

" L’opération finale de cette première phase, qui a eu lieu le 28 février à Bois Neuf, a permis à la PNH et à la MINUSTAH de prendre le contrôle du quartier général du gang de Belony", indique la note précisant que cette opération a été précédée de 5 autres en décembre 2006 et janvier 2007.

La Minustah qui mise sur une collaboration avec les résidents de la zone, annonce qu’elle cherche à arrêter les trois chefs de gangs, Evens, Amaral et Belony, qui ont fui de leurs cachettes lorsque l’étau des opérations de sécurité s’est resserré sur leurs repaires.

Par ailleurs, les casques bleus brésiliens de la MINUSTAH ont distribué hier de l’aide alimentaire et de l’eau au aux résidents du quartier de Bois-neuf, à Cité Soleil.

" Mille plats et 200 bouteilles d’eau ont été distribués à la population", a indiqué le colonel Afonso Pedrosa, porte-parole des casques bleus brésiliens soulignant que cette action démontre que les choses ont changé après le départ des gangs.

26 janvier 2007

Géographie d' Haiti

La république d’Haiti partage avec la République Dominicaine l’ancienne île de Saint – Domingue, laquelle est séparée de Cuba et de la Jamaïque par le canal du Vent, et de Porto – Rico par le canal de Mona.
Haiti occupe qu’un tiers de l’île (27 770 km sur 76 115 km).
La côte Nord, du môle Saint – Nicolas à Ouanaminthe (175 km), est baignée par l’océan Atlantique ; la côte sud, des trois à l’Anse –à-Pitre (290 km) par la mer des Caraïbes.
Entre les deux, le golfe de la Gonâve pénètre profondément. Il donne à Haiti cette forme singulière qui n’est pas sans rappeler une mâchoire de crocodile.

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RELIEF

Cette terre découpée par la mer (1 700 km de côtes) est essentiellement montagneuse. Ayiti, quisqueya, signifient en langue indienne haute terre, pays montagneux. Les plaines, en effet, représentent moins de 20% du territoire ; celles de littoral sont étroites et s’élèvent brusquement.
Les plaines du nord ( 950 km2), de l’Artibonite ( 1250 km2), de cul-de-sac (620 km2) sont les plus importantes, mais ce sont de maigres espaces en comparaison des massifs de moyenne altitude qui, du nord au sud, compartimentent le pays.
Les massifs du Nord barrent l’accès du Cap-Haitien. Port –au-Prince est pris en tenaille par la chaîne des Matheux et les Montagnes Noires, au nord, et par le massif de la selle, au sud.
Ce dernier, où se trouve le point culminant du pays (pic de la selle, 2680 m) s’étend jusqu’à la frontière dominicaine, dans la partie sud-est, tandis que le massif de la Hotte isole Jérémie et la Grande – Anse.

Précisons que aucun volcan n’anime ces montagnes, l’activité sismique se matérialisant seulement par des tremblements de terre : destructions de Port-au-Prince en 1770, du Cap et du palais Sans-Souci en 1841.

CLIMAT

Situé dans la région basse subropicale entre 18 ° et 20 ° de latitude Nord, Haïti jouint d'un cilmat tropical et maritime influencé par des vents de courant nord-est. En raison de sa topographie irrégulière, le pays représente une grande diversité de microclimats régis par l'altitude.
Dans les zones basses et les plaines, la température excède souvent les 30 °C, mais elle peut aussi baisssr à 15°C dans les zones de haute altitude. La moyenne le long des côtes s'élève à 27°C, avec de légères variations entre l'hiver et l'été.
Le régime de pluviométrie annuel varie de 400 à 4 000 mm suivant la région, avec une moyenne de 1 400 mm de pluie sur plus de la moitié du pays (Port-au-Prince) et seulement de 500 mm dans le Nord-Ouest. Les régions méridionales et occidentales sont assez sèches; les plaines, comme le Cul-de-Sac, sont pratiquement désertiques.
Le climat se caractérise par l'alternance de saisons sèches (novembre-décembre à mars) et de saisons pluvieuses (généralement de février à mai et octobre) assez irrégulières sont dues au caractère montagneux du pays. Attention au risque de cyclone de juillet à octobre. Il convient de souligner que le déboisement a entraîné la désertification du climat dans certaines régions et notamment dans le nord-ouest du pays.
Seulement 2% de la surface forestière d'origine subsiste et celle-ci continue de disparaître à un rythme élevé. Des programmes de reboisement sont en cours, maias partout l'érosion des sols est inquiétante.

Grâce à son relief, l'île ne manque pas d'endroits frais. On peut citer Pétionville, Furcy, Kenscoff dans les hauteurs et Jacmel sur la côte sud, qui bénéficie d'une brise fraîche que ne connaissent pas les autres villes souffrant plutôt d'une chaleur étouffante.
Il fait beau en Haïti toute l'année et le climat est moins humide toute l'année qu'aux petites Antilles.
 

25 janvier 2007

Fête de l'arbre

25 janvier 2007

Chill of Jude Jean

25 janvier 2007

Bennchoumy - Kafou

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